Un jour, une dame inquiète
a franchi la porte de notre bureau...
Un jour, une dame inquiète a franchi la porte de notre bureau, ses yeux remplis de peur.
Elle nous dit que procédures criminelles pèsent sur elle dans son pays natal.
L'origine de cette peur : le régime, la corruption, la torture dans les prisons.
Tout cela la terrifie.
Nous l’écoutons et les options prennent forme dans mon esprit.
Si un mandat d’arrêt international est émis à son encontre, le moindre contrôle policier pourrait la conduire derrière les barreaux et déclencher une procédure d’extradition.
Nous lui proposons donc une stratégie :
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Nommer un avocat local
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Analyser le dossier pénal
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Essayez d’arrêter la procédure « à la source ».
Nous lui expliquons les possibilités en Belgique, un peu de lumière dans l’obscurité qui l’entoure.
Quelques semaines passent et son mari m’appelle, l’angoisse tordant sa voix...
Elle a été arrêtée, mise en prison en vue de son extradition.
Nous nous rendons à la prison et rencontrons mon client.
Nous nous plongeons dans le dossier,
Quelque chose ne va pas...
Les originaux sont manquants, le délai est dépassé. Anna Sussarova présente ces faits à la cour, et après quelques échanges, la porte de la prison s’ouvrira pour elle.
Dans d’autres cas d’extradition, nous avons pu faire valoir que les faits sont anciens.
Plus de 10 ans, une éternité judiciaire.
La violation des droits de l’homme est souvent un argument, mais il n'est pas toujours entendus par les tribunaux belges.
Pour renforcer cet aspect, nous envisageons de faire une demande d’asile en Belgique avec nos clients.
Un rempart contre l’extradition vers un pays de terreur et de corruption.
Chaque cas est une bataille, chaque victoire un immense soulagement.
C’est l’œuvre de l’ombre, pour que la lumière puisse briller, même dans les situations les plus sombres.